Cyclisme – Giro (E17) : Bardet y a cru jusqu’au bout – Sport 365
Publié le 28 mai 2025 à 19H30 – mis à jour le 28 mai 2025 à 19H31
Longtemps aux avant-postes lors de la 17eme étape du Giro mais battu par Isaac del Toro dans le final, Romain Bardet a voulu croire à un succès de prestige et assure avoir tout donné sur la route menant à Bormio.
Ce n’était pas la bonne pour Romain Bardet. Après avoir pris la neuvième place à Castelraimondo puis la quatrième à Asiago, le leader de l’équipe Picnic-PostNL n’a pu faire mieux que deuxième ce mercredi à Bormio. Offensif lors de cette 17eme étape passant par les pentes du Tonale et du Mortirolo, le Tricolore a cédé face à un Isaac del Toro revanchard. « La gagne ou pas, peu importe, j’ai fait l’étape que j’avais à faire, a confié le natif de Brioude dans des propos recueillis par le quotidien L’Equipe. Je voulais en faire au moins une comme ça pendant ce Giro, elle est faite. » Alors que des équipes comme Polti-Kometa et Q36.5 ont roulé derrière l’échappée, l’empêchant de prendre une avance trop confortable, Romain Bardet a affirmé qu’il n’avait pas perdu l’espoir de gagner l’étape quand Isaac del Toro et Richard Carapaz sont revenus sur lui. « Je savais que c’était un final très technique. Je savais que ça pouvait le faire, a lancé le vice-champion du monde 2018. La route commençait à être mouillée. Isaac del Toro est passé comme une fusée. »
Bardet : « J’ai sûrement laissé passer ma meilleure chance »
En effet, alors que deux virages enchaînés en forme de « S » étaient situés à deux kilomètresde la ligne d’arrivée, Romain Bardet a été surpris de la prise de risques du porteur du maillot rose. « Je n’ai jamais vu quelqu’un virer avec autant d’angle, a affirmé le Tricolore. Richard Carapaz a perdu cinq mètres et à partir de là, c’était fini. » S’il a admis avoir attendu le Mexicain et l’Equatorien au sommet de Le Motte, dernière difficulté du jour, Romain Bardet concède qu’il lui a « manqué dix secondes de plus d’avance au sommet de la dernière bosse » pour s’envoler seul vers la victoire d’étape. S’il se dit « content de (son) étape », le coureur de l’équipe Picnic-PostNL est conscient qu’une de ses dernières chances de briller sur un Grand Tour lui a échappé. « Ça ne veut pas, c’est comme ça, s’est-il résigné. Il reste deux étapes mais je sais qu’elles vont être très très compliquées, elles risquent d’être réservées pour les mecs du général. J’ai sûrement laissé passer ma meilleure chance. » Assurant que « les jambes sont bonnes », il a conclu en martelant avoir fait l’étape qu’il souhaitait faire ce mercredi.
Auteur : Mathieu Warnier
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