Cyclisme – Tour de France : Une grande surprise dans l’entourage de Pogacar ?

Alors qu’il est actuellement en pleine préparation pour le prochain Tour de France, Tadej Pogacar ne doit pas manquer de suivre avec intérêt l’évolution de ses troupes à l’occasion du Tour d’Italie, et notamment de Juan Ayuso, leader désigné sur le Giro qui ne cache plus qu’il aspire désormais à occuper ce rôle en permanence, et qui pourrait assurément prétendre à un statut protégé sur le Tour de France à l’avenir s’il venait à remporter le maillot rose cette saison.

Del Toro vient contester le leadership d’Ayuso !

Seulement, les choses ne se sont pas forcément déroulées comme prévu pour le jeune Espagnol. En effet, alors qu’on entame la dernière semaine du Tour d’Italie, il pointe à la troisième place du classement général, à 1’26’’ du maillot rose. Mais surtout, le leader au général n’est autre que son coéquipier chez UAE Team Emirates Isaac Del Toro (21 ans), qui affiche pour l’instant une grande facilité et qui est apparu à un meilleur niveau que Juan Ayuso, y compris dans les cols, comme lors de l’étape de dimanche, où le jeune Mexicain a repris du temps sur son leader en étant en mesure de répondre à une attaque de Bernal. Si elle n’était pas forcément attendue, la révélation de Del Toro, si elle se confirme, pourrait rebattre les cartes dans l’entourage de Tadej Pogacar.

« Je suis le petit nouveau, j’ai du mal à croire que je sois aussi respecté »

En attendant, le jeune maillot rose a déclaré dimanche soir, à l’arrivée de l’étape : « Au moment de l’attaque de Bernal, on était avec l’équipe en train de contrôler le rythme, un peu pour temporiser, sans vraiment vouloir reprendre du temps sur l’échappée. L’équipe a fait un super boulot, et ensuite ils sont arrivés comme un train pour essayer de lancer l’attaque. J’ai vu, dans les réactions des gars d’INEOS, qu’Arensman allait tenter de créer un écart, et qu’Egan allait essayer aussi. J’ai alors essayé d’anticiper le moment où il allait y aller, et j’ai réagi rapidement. Quand je suis parti avec lui, j’ai vu Carapaz aussi, et comme j’ai d’autres concurrents pour le général derrière moi, j’ai simplement essayé de rouler avec eux, parce que ce sont des coureurs du classement général. Mon objectif était juste de rester devant, sans prendre trop de risques, et de toujours rester dans la course. Imaginez un pays entier derrière vous. C’est incroyable. Et tout le continent me soutient aussi, même les gars dans le peloton. Je suis le petit nouveau, et j’ai du mal à croire que je sois aussi respecté… Pour moi, ce sont tous des idoles, et maintenant je dois courir contre eux. C’est un immense rêve pour moi ».