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Giro. Tour d’Italie – Christian Scaroni s’offre une 16e étape folle, le général chamboulé

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Le résumé

Si les 60 premiers kilomètres de cette étape sont relativement plats, cela n’empêche pas les premiers coureurs de passer à l’offensive. Dans un premier temps, c’est un groupe de 7 coureurs qui se retrouve à l’avant, avec Lorenzo Germani (Groupama-FDJ), Darren Rafferty (EF Education-EasyPost), Jon Barrenetxea (Movistar team), Josef Cerny (Soudal Quick-Step), Joshua Tarling (INEOS Grenadiers), Wout Van Aert (Visma | Lease a Bike) et Xabier Mikel Azparren (Q36.5 Pro Cycling). Alors que Tarling chute et est contraint à l’abandon, les attaques ne cessent pas est un gros groupe rejoint la tête de la course. 18 hommes rentrent devant : David Gaudu (Groupama–FDJ), Dries De Bondt (Decathlon AG2R La Mondiale), Simone Petilli (Intermarché–Wanty), Alessio Martinelli, Luca Covili (VF Group–Bardiani CSF–Faizanè), Félix Engelhardt (Jayco AlUla), Sylvain Moniquet (Cofidis), Simon Guglielmi (Arkéa–B&B Hotels), Kim Heiduk (INEOS Grenadiers), Jefferson Cepeda (Movistar Team), Yannis Voisard (Tudor Pro Cycling Team), Mattia Bais, Davide Bais (Team Polti VisitMalta), Gijs Leemreize (Team Picnic PostNL), Fausto Masnada, Lorenzo Fortunato, Christian Scaroni (Astana Qazaqstan Team) et Pello Bilbao (Bahrain Victorious).

Dans les premières ascensions du jours, c’est que la formation INEOS Grenadiers a pris en charge la poursuite dans le peloton, mais celui-ci est encore bien fourni et laisse l’échappée prendre du champs. Alors que Alessio Martinelli a subit une lourde chute dans la descente. L’Italien a glissé dans un virage bien est tombé dans un ravin 10 mètres plus bas. Pris en charge par le personnel médical, il a finalement repris conscience. Tandis que son compatriote Fortunato a pris les points au sommet des deux cols. Le peloton, a lui été secoué par plusieurs chute. Une première a pris Richard Carapaz (EF Education-EasyPost) et Primoz Roglic (Red Bull-BORA-hansgrohe), s’en est trop pour ce dernier, qui a abandonné. Plus tard , une deuxième chute a pris Egan Bernal (INEOS Grenadiers).

 

Explosion dans Santa Barbara, Ayuso craque

Et c’est dans l’ascension de Santa Barbara (12,6km à 8,3%, sommet à 35km de l’arrivée) que tout explose. Dans l’échappée ça s’accélère et on ne retrouve rapidement plus que 7 hommes à l’avant, avec Scaroni, Fortunato, Voisard, Leemreize, Cepeda, Moniquet et Bilbao. Au sein du peloton, le rythme est très élevé et on assiste aux premières surprises, puisque dès les premiers kilomètres Thymen Arensman (9e du général, INEOS Grenadiers) et surtout Juan Ayuso (3e du général, UAE Team Emirates XRG) sont distancés. L’Espagnol avait déjà montré des signes de faiblesse dans l’ascension précédente, mais craque définitivement ici. Alors que Michael Storer (Tudor Pro Cycling) et Max Poole (Picnic PostNL) passent à l’offensive. Egan Bernal est lui aussi mis en difficulté, mais parvient à réintégrer le groupe de favoris, qui n’est plus composé que de 11 coureurs, avec Isaac Del Toro, Adam Yates, Rafal Majka (UAE Team Emirates XRG), Simon Yates (Visma | Lease a Bike), Einer Rubio (Movistar Team), Derek Gee (Israel-Premier Tech), Richard Carapaz (EF Education-EasyPost), Antonio Tiberi, Damiano Caruso (Bahrain Victorious) et Giulio Pellizzari (Red Bull-BORA-hansgrohe). Au sommet, Fortunato prend les points et les sept rescapés de l’échappée comptent 4 minutes d’avance sur le duo Storer Poole, le groupe maillot rose est lui quelques secondes derrière. Le duo Australien – Britannique, attend donc ce groupe.

Dans la descente, Yannis Voisard passe à l’attaque et va entamer l’ultime ascension, le Passo di San Valentino (18,1km à 6,2%) avec 30 secondes d’avance sur ses six poursuivants et 4’50 » sur ce qu’il reste du peloton.

 

La folie de la dernière ascension

Lorenzo Fortunato, Christian Scaroni et Jefferson Alveiro Cepeda partent à la poursuite de Voisard, reviennent sur lui et le distancent. Et les deux XDS Astana attaquent tour à tour Cepeda… celui-ci finit par craquer et Fortunato et Scaroni se retrouvent seuls en tête. Tandis que Wout Van Aert a été repris par le peloton et impose un gros rythme en tête de celui-ci. Une fois que le Belge a fini son boulot les UAE Team Emirates XRG reprennent le lead, le tempo est moins fort et Giulio Pellizzari en profite pour attaquer. L’Italien prend rapidemment une trentaine de secondes d’avance. Mais, à 8 kilomètres de l’arrivée, Simon Yates passe à l’attaque. Isaac Del Toro et Richard Carapaz sautent immédiatement dans sa roue. Derek Gee revient lui au train. Et c’est au tour de Carapaz de placer un contre. Cette fois-ci, personne ne peut suivre. L’Équatorien vole, il avale cette ascension à une vitesse phénoménale. En à peine trois kilomètres, Carapaz reprend une minute à ses concurrents. Alors qu’Isaac Del Toro craque, le Mexicain n’arrive pas à suivre Simon Yates, Derek Gee et Michael Storer, qui est revenu. Les coureurs sont un à un dans cette montée, il y en a de partout. Del Toro est lui en grande difficulté et se fait reprendre et distancer par de nombreux coureurs.

A l’avant, les deux coureurs de XDS Astana rejoignent la ligne d’arrivée, main dans la main, et le maillot bleu Lorenzo Fortunato laisse la victoire à son coéquipier Christian Scaroni, qui lève pour la première fois les bras en WorldTour. Alors qu’il avait été repris par Carapaz, Giulio Pellizzari a réussi à se défaire de l’Équatorien dans les derniers hectomètres et vient chercher la 3e place. Carapaz termine 4e à 1’10 », Derek Gee 5e à 1’23 », Michael Storer et Simon Yates 7e et 8e à 1’52 », Egan Bernal et Daminao Caruso 11e et 12e à 2’31 ». Isaac Del Toro coupe lui la ligne avec 2’46 » de retard. Il parvient donc malgré tout à conserver son maillot Rose, avec 26 secondes d’avance sur Yates et 31″ sur Carapaz.

Plus d’informations à suivre…

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Cédric

Depuis 1998, je poursuis une introspection constante qui m’a conduit à analyser les mécanismes de l’information, de la manipulation et du pouvoir symbolique. Mon engagement est clair : défendre la vérité, outiller les citoyens, et sécuriser les espaces numériques. Spécialiste en analyse des médias, en enquêtes sensibles et en cybersécurité, je mets mes compétences au service de projets éducatifs et sociaux, via l’association Artia13. On me décrit comme quelqu’un de méthodique, engagé, intuitif et lucide. Je crois profondément qu’une société informée est une société plus libre.

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