Journée noire pour UAE Emirates au Giro : Ayuso explose totalement, Del Toro craque mais garde le maillot rose de justesse, doublé pour Astana
Le grand gagnant du jour est Richard Carapaz. L’Équatorien a placé une solide attaque à 6 kilomètres de l’arrivée et a laissé tous ses concurrents sur place. En revanche, les UAE Emirates ont connu une journée noire : Ayuso a totalement explosé alors que Del Toro a craqué dans la montée finale. Le Mexicain garde néanmoins le maillot rose de justesse.
Roglic abandonne, Ayuso explose
En début d’étape, Primoz Roglic – affaibli par ses nombreuses chutes des derniers jours – a abandonné après une nouvelle cabriole. Dans les pentes du Santa Barbara, c’est l’Espagnol Juan Ayuso qui a totalement craqué. Au sommet de ce col de 12,6 km, ils n’étaient plus qu’une petite quinzaine dans le groupe des leaders. Entreprenants depuis le début du Giro, Bernal et Carapaz semblaient en souffrance (en raison de chutes en début d’étape) mais parvenaient à s’accrocher dans le groupe où Isaac Del Toro (entouré de deux équipiers), et Simon Yates semblaient caresser les pédales.
Dans le San Valentino, alors que Voisard avait pris quelques mètres d’avance avant de se faire reprendre et déposer par Scaroni, Fortunato et Cepeda à l’avant, c’est Wout van Aert qui imprimait un gros rythme dans le groupe maillot rose. Son leader Simon Yates attaquait finalement à 7,5 kilomètres de l’arrivée. Seuls Isaac Del Toro, Richard Carapaz et Derek Gee étaient capables de le suivre alors que c’était beaucoup plus compliqué pour Bernal, Tiberi ou encore Caruso.
Carapaz réalise un numéro
Carapaz plaçait ensuite un contre puissant 1,5 kilomètre plus loin. Personne ne pouvait suivre le coureur EF, déchaîné. Derrière, Gee distançait à son tour Simon Yates et Isaac Del Toro qui voyaient le retour de Michael Storer.
Carapaz a continué jusqu’à la ligne et prend la 4e place au sommet. Gee est arrivé une quinzaine de secondes plus tard alors. Ensuite, Simon Yates et Storer arrivaient. Le maillot rose craquait en fin d’étape et se laissait encore déposer par Bernal. Le Mexicain conserve malgré tout 26 secondes d’avance sur Yates et 31 sur Carapaz. Mais ce n’est clairement pas bon signe pour la suite de ce Giro.
Auteur : La Rédaction
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