« Nous espérons la visite d’environ 12.000 personnes à Superbagnères », Patrick Cazes va organiser sa 10e étape du Tour de France

C’est une aventure qui a débuté en 2006. Après vingt ans passés en gendarmerie, période durant laquelle, déjà, il suivra le Tour de France, Patrick Cazes devient directeur du service des sports de la cité thermale et par la suite, référent technique d’ASO. Depuis, il n’y a pas eu un seul passage de la Grande Boucle sur le territoire sans son expertise.

C’est reparti pour un Tour ?

Je ne m’attendais pas à être contacté cette année et cela me fait vraiment plaisir. J’ai été mandaté par la ville de Luchon et le village de Saint-Aventin, co partenaires de la venue du Tour de France. Les deux maires, Eric Azémar et Jean-Claude Tiné, m’ont fait confiance et m’ont laissé m’organiser comme je le souhaitais. J’ai donc mis en place un comité de direction, un comité technique, une commission extra-course et je suis très content car, à quelques semaines de l’évènement, nous sommes parfaitement dans les clous.

Votre dernière organisation date de 2018, pas trop anxieux de reprendre ?

Non, la première fois j’ai débarqué dans une organisation que je ne connaissais pas. Mais le cahier des charges d’ASO est tellement précis et rigoureux, qu’au final, tout devient assez simple. J’ai démarré aux côtés d’élus comme Daniel Dutoit et continué avec Brigitte Lapébie. Je suis habitué à travailler en synergie.

Vous pouvez nous dire un peu comment va s’organiser cette venue du Tour de France, le 19 juillet ?

Nous espérons la visite d’environ 12.000 personnes à Superbagnères et il y aura aussi beaucoup de monde à Luchon. Du coup, le plateau de Luchon Superbagnères sera accessible grâce à la Crémaillère Express et il est prévu de monter 6.000 personnes, s’il fait beau, 4.000 si la météo nous fait défaut. Les camping-cars seront dirigés vers le parking de Techous et à partir du 9 juillet, ils ne pourront plus accéder au plateau. Enfin, un parking sera installé sur l’aérodrome, à Luchon, nous allons supprimer 900 places en cœur de ville pour en créer 1250 à là-bas. Nous travaillons aussi beaucoup en collaboration avec Haute-Garonne Montagne, mais aussi avec les organismes d’Etat, car il y a aussi des problématiques qui sont fortement liées au pastoralisme et à l’environnement.

Cela va être une étape clé, tant pour le territoire que pour le Tour ?

La station de Luchon Superbagnères a vécu sa dernière étape il y a 39 ans, nous n’avons donc aucun droit à l’erreur. C’est un coup de projecteur magnifique sur Luchon, Saint-Aventin, mais aussi sur tout le territoire. C’est vraiment une immense fierté de travailler sur cette arrivée.